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  le blog de Bernard Giusti

Articles littéraires (romans, nouvelles, poésies, essais, sciences humaines) ) politiques et syndicaux

bernardgiusti

Rencontre avec Philippe Martinez le 12 mars 2015

Publié le 23 Avril 2015 par Bernard Giusti dans Sur la route..., bernardgiusti, Articles politiques et syndicaux

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Le livre de chevet

Publié le 15 Février 2015 par Bernard Giusti dans Poésie, bernardgiusti

Le livre de chevet

Épilogue ; La chanson de l'eau ; Le livre de chevet ; Le silence,

 

quatre poèmes in Le Pan poétique des muses|Revue internationale de poésie entre théories & pratiques : « Tant de Philomèles en ce monde », n°4 sous la direction de C. Aubaude, hiver 2015-2016

 

 

N°4 | Hiver 2015-2016

 

Tant de Philomèles en ce monde !

 

Muses & Poètes. Poésie, Femmes et Genre

 

sous la direction de Camille AUBAUDE

 

Contributrices et contributeurs : ABSIS, Indran AMIRTHANAYAGAM, Khris ANTHELME, Camille AUBAUDE, Brigitte BARDOT, Estelle BÉDÉE, Huguette BERTRAND, Sophie BRASSART, Francesca Y. CAROUTCH, Sherezada CHIQUI VICIOSO, Michelle Gaëlle CONTIN, Claude COUFON, Denisa CRACIUN, Marie-Josée DESVIGNES, Giovanni DOTOLI, Khalid EL MORABETHI, Sylvie FABRE G., Laurent FELS, Cordelia (MELLO MOURÃO, de) FOURNEAU, Raymond FUZELLIER, Bernard GIUSTI, Marie GOSSART, Ljiljana HUBNER-FUZELLIER, Myra JARA, Oda JAUNE, Carl LACHARITÉ, Sylvie LANDER, LES ÉDITEURS d'Impression inimaginable, Pierre MEIGE, Claude MENNINGER, Alexandre MOUROUSY, ORPHARY, Anna PERENNA, Marie PASSEROSE, Claude-Henri ROCQUET, Nelly SAHYOUNI-TAZA, Roberto SALVATIERRA, Nelly SANCHEZ, Renato SANDOVAL, Andrée SIKORSKA, Alberto SORBELLI, Satoko TAMURA, Damy TANGAGE, Françoise URBAN-MENNINGER, David van VACTOR, Rosario VALDIVIA, Enrique VERASTEGUI, John WANDER, Lina ZÉRON, Nina ŽIVANCEVIC.

 

Textes réédités de Marie-Louise ARNASSANT, Simone CHEVALLIER, Claude-Joseph DORAT, Violette RIEDER, Tatiana THEODORESCU, Christine de PIZAN

 

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Roxane Maurer - Femme assise

Publié le 19 Novembre 2014 par Bernard Giusti dans Peinture et dessins, bernardgiusti, Ma bibliothèque

Roxane Maurer - Femme assise

Roxane Maurer - Femme assise

Huile sur toile, 100 x 100 - coll. B. Giusti

 

Tableau acheté à Roxane Maurer en 2012.

Roxane y déploie son talent pour représenter une scène intimiste empreinte de sérénité. La pose de la femme, assise, les jambes légèrement croisées, une revue sans doute sur les genoux, rappelle une pose souvent prise par Roxane elle-même. La femme n'a ni visage précis, ni regard, et pourtant elle nous regarde. Féminité, sérénité et force. J'ai toujours considéré ce tableau comme un autoportrait de Roxane.

 

https://www.roxanemaurer.net/site/

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François Charron, Brigitte Guilhot, Bernard Giusti et Christian Rome

Publié le 11 Novembre 2014 par Bernard Giusti dans bernardgiusti, Photos

François Charron, Brigitte Guilhot, Bernard Giusti et Christian Rome
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Roxane Maurer - Portrait de Bernard Giusti

Publié le 5 Novembre 2014 par Bernard Giusti dans Peinture et dessins, bernardgiusti, Ma bibliothèque

Roxane Maurer - Portrait de Bernard Giusti

Roxane Maurer - Portrait de Bernard Giusti

Fusain et pastel, 40 x 50 - coll. B. Giusti

 

Ce portrait m'a été offert par Annie Maurer, Roxane Maurer de son nom d'artiste.

Roxane, une amie chère disparue en 2014 après une longue maladie. Quand je regarde ce portrait, c'est à elle que je pense, à elle et à son regard sur les êtres et les choses...

“La beauté des choses vit dans l’âme de celui qui la reconnaît.” (Roxane)

https://www.roxanemaurer.net/site/

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Discours de Bernard Giusti - Comité Général de la CGT Cochin du 20 octobre 2014

Publié le 20 Octobre 2014 par Bernard Giusti dans Articles politiques et syndicaux, bernardgiusti

Discours de Bernard Giusti - Comité Général de la CGT Cochin du 20 octobre 2014

 

Chers camarades,

 

Comme vient de vous le rappeler Marise, le contexte politique de nos élections professionnelles est particulièrement tendu. Il est tendu, mais il est clair : nous avons des dirigeants indignes des citoyens de notre pays. Des dirigeants qui appliquent sans vergogne une politique libérale qui appauvrit les plus modestes et enrichit les plus riches. Cela nous le savons tous. Mais ce n’est pas parce que nous avons des pourris au pouvoir qu’il faut y mettre un Hitler ! Ce n’est pas parce que nous avons un Hollande qu’il faut une Le Pen ! Cela, nous le savons aussi ! La seule voie possible n’est pas celle d’un changement de politiciens à la tête du pays, c’est celle d’un changement de régime politique, c’est celle de l’avènement d’un système fondé sur le partage des richesses et la solidarité.

 

Ce changement politique et social, il commence par la lutte sur le terrain, il commence par l’engagement de chacun de nous pour contrer les canailles au pouvoir. Et pour ce qui nous concerne, ce changement commence par la lutte syndicale.

La CGT Cochin est un syndicat fort. Il l’est grâce à vous qui êtes présents en nombre aujourd’hui. Il l’est grâce aux nombreux camarades qui n’ont pu venir, et qui font que nous avons à ce jour battu un record historique du nombre de nos adhérents ! Il l’est aussi grâce aux principes démocratiques et syndicaux qui l’animent, et grâce à un principe intangible, la lutte des classes. C’est grâce à tout cela que nous avons pu instaurer à Cochin un rapport de force favorable aux travailleurs.

 

Ces élections professionnelles se déroulent aussi dans un contexte syndical tendu. Tendu avec les autres organisations syndicales qui n’ont pas compris, ou ne veulent pas comprendre, que la concertation et les ronds-de-jambes ne servent qu’à livrer nos collègues en pâture à la Direction et à l’encadrement.

[ Contexte syndical tendu aussi avec les autres syndicats CGT du Groupe. A ce sujet, je demanderai à Marise de reprendre la parole afin de vous en expliquer les tenants et les aboutissants. ]

Pour ce qui concerne la liste de nos candidats aux élections professionnelles, la CGT Cochin a œuvré pour aller au sein du Groupe dans le sens d’une liste unitaire et solidaire, afin de maintenir et renforcer un rapport de force favorable aux travailleurs.

 

Ces élections sont particulièrement importantes dans le contexte politique et social actuel. Elles détermineront si oui ou non la CGT Cochin pourra continuer à défendre efficacement nos collègues dans les années à venir. Le patronat et la finance, la Direction et l’encadrement, n’arrêteront pas leur offensive contre nous, et nous aurons plus que jamais besoin de ce rapport de force favorable. C’est pourquoi il appartient à chacun d’entre vous qui êtes aujourd’hui présents de convaincre vos collègues, dans vos services, de voter en faveur de nos listes.

Chers camarades, unis et solidaires, nous tiendrons tête à tous les exploiteurs !

Vive la lutte des classes !

 

Bernard Giusti

Secrétaire Général Adjoint CGT Cochin

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Silences, recueil de poésies de B. Giusti

Publié le 13 Juillet 2014 par Bernard Giusti dans Poésie, bernardgiusti, Ma bibliothèque

9782342025224 r

 

Mon recueil de poésies, Silences

est disponible sur

http://www.publibook.com/librairie/livre.php?isbn=9782342025224

 

Prix : 13,95 €  -  70 pages  -  ISBN : 9782342025224  - 

Coll. La Maison des pagesdirigée par Camille Aubaude

 

 


 

4e de couverture :

 

« Les mots sont impuissants et gouvernent le monde.


Nous les suivons des yeux quand parfois ils s’envolent,
Et nos yeux s’illusionnent de quelques battements d’ailes
Qui ne font que décrire en de savantes courbes
La froide solitude, éternelle et tranquille,
D’une ombre qui explore un désert en plein ciel. »


Une écriture et un univers ascétique pour un recueil, signé B. Giusti,qui donne à lire la solitude et le désenchantement, la cruelle lucidité et l’isolement du poète. OEuvre exigeante, où le vers peut se faire tour à tour ample et acéré, délié ou fragmentaire, Silences est de ces opus crépusculaires qui offrent un regard sans concession, terrible, sur l’existence et le monde.

 

 


 

Extrait de la préface de Christine Corlay :

 

[...] sa poésie flotte en sa dureté même ; le lourd drapé du désespoir s’est déchiré pour laisser entrer le monde. Le prix à payer était de dire l’absence, le désoeuvrement, la nausée, la lassitude, l’effort vain, l’aveuglement, la solitude et le silence. Tout cela fut dit dans la plus pure beauté pour qu’au bout de l’écriture la douleur le cède à l’émerveillement naissant.

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A propos de l'unité syndicale et politique...

Publié le 5 Janvier 2014 par Bernard Giusti dans Articles politiques et syndicaux, bernardgiusti

A propos de l'unité syndicale et politique...

Xavier Bertrand, ministre de la Santé de Sarkozy, a récemment donné le coup d’envoi d’une nouvelle offensive contre les statuts de la fonction publique, en s’en prenant aux « emplois à vie » des fonctionnaires. Cette attaque n’est pas anodine mais se situe dans la droite ligne de la politique libérale menée depuis plusieurs décennies,  dont l’objectif est de privatiser tous les services publics. Mais ce qui est visé, au-delà des profits des patrons, ce sont les structures fondamentales de la République issue de la Révolution de 1789.

Les services publics « à la française » font en effet figure d’exception dans « l’Euramérique » chère à Sarkozy. Dans l’optique républicaine, les services publics devaient permettre à tous les citoyens de la Nation de bénéficier de services de même qualité partout sur le territoire de la République. C’est à travers les services publics que l’un des principes de notre devise, l’égalité, peut être assurée. Un citoyen, où qu’il se trouve, doit pouvoir se faire soigner, éduquer ses enfants, voyager, être protégé, dans les mêmes conditions que tous les autres citoyens, et ceci en fonction de ses besoins et non pas de ses moyens.

Tout cela n’est pas du goût de nos libéraux (Hollande), néolibéraux (Sarkozy) ou ultralibéraux (Le Pen), qui voient d’un mauvais œil que les impôts pris aux citoyens puissent financer les services publics. Pour eux, ces derniers sont surtout un domaine dans lequel ils ne peuvent pas faire de profits. Les transformer en un vaste marché répond donc à deux objectifs : ouvrir un espace de profits et contribuer à faire disparaître les institutions et les structures de la République, incompatibles avec la vision anglo-saxonne d’une société libérale[1], ou antinomique avec « l’Etat français » pétainiste[2].

Cette politique capitaliste génère ses effets pervers : inégalité dans les soins, l’éducation, les transports, la protection sociale, la police, etc., tout cela sur un fond d’appauvrissement exponentiel de la population et d’enrichissement indécent du petit nombre des plus riches. Et si la France tend aujourd'hui vers une structure sociale de type tiers-monde, c'est bien par l'écart de plus en plus grand - un gouffre - entre les pauvres et les riches, l'appauvrissement des classes moyennes et la corruption de la "noblesse républicaine"[3].

L’entreprise de démolition des fondements de notre République n’aurait pas été possible sans la totale confiscation du pouvoir par la bourgeoisie. Sa mainmise  n’est certes pas nouvelle et a commencé dès la Révolution. Mais au fil des époques marquées d’avancées et de reculs, elle s’est progressivement renforcée, particulièrement au 20e siècle grâce à l’essor des médias et des communications. Dès lors la bourgeoisie a eu entre les mains une formidable arme de propagande idéologique. L’indépendance de la presse garantie par le CNR n’est plus aujourd’hui qu’un souvenir et la pensée unique domine les ondes, les écrans et les journaux. Simultanément, des verrous institutionnels interdisent désormais toute réelle démocratie, réservant le pouvoir à une caste complice de la finance et du patronat. Le dévoiement des institutions démocratiques est particulièrement évident aujourd’hui[4]. Notre démocratie est bien celle du « cause toujours ».

Face à la machine de guerre mise en place par le patronat et la finance pour asservir les citoyens avec la complicité d’une classe politique corrompue, quelles ripostes peuvent apporter les forces réellement démocratiques à la gauche du PS ? Bien évidemment seule une mobilisation populaire massive pourrait contrer l’offensive libérale. Pour ce faire, les forces de gauche, qu’il s’agisse du PCF ou de la CGT,  mettent en avant une nécessaire « unité ». Le grand mot est lâché ! Or l’unité peut recouvrir bien des réalités. La vision unitaire est un des principes mêmes du communisme, et l’une des bases du syndicalisme. Cependant, soit par souci électoraliste, soit par raisonnement idéologique faussé, certains de nos camarades pensent que c’est en faisant l’unité avec d’autres partis ou syndicats que se renforcera la lutte des classes. Eh bien non, c’est l’inverse : « La lutte des classes est la base de l’unité, son motif le plus puissant. »[5] C’est en affirmant nos positions de lutte des classes que nous pourrons rassembler, étant entendu que l’unité des travailleurs n’a rien à voir avec un ramassis de partis ou syndicats réformistes.

La voie du réformisme et de la collaboration de classes ne peut que renforcer le capitalisme : « Rien ne fait plus de mal aux travailleurs que la collaboration de classes. Elle les désarme dans la défense de leurs intérêts et provoque la division. »[6] Les dernières décennies l’ont prouvé : chaque fois que la CGT ou que le PCF se sont rapprochés un peu plus des réformistes, les travailleurs en ont payé le prix.

C’est en affirmant nos valeurs sur une ligne de lutte des classes que nous pouvons rassembler la Nation afin de changer ce système corrompu et d’instaurer une nouvelle République basée sur la justice sociale  et le partage équitable des richesses. La nécessaire unité des travailleurs ne doit pas passer par des mésalliances : à ceux qui partagent nos positions de classe de nous rejoindre, nous ne devons pas nous compromettre avec les sbires du capitalisme.

 

 

Bernard Giusti

CGT Cochin

 

 

[1] Par ex., celle de l’Europe

[2] Que Mme Le Pen aimerait tant rétablir

[3] Cet écart a été encore aggravé par l’invention de « la dette », que l’on peut qualifier d’arnaque du siècle. La dette permet au capitalistes d’augmenter les impôts en diminuant les dépenses publiques (mais alors à quoi servent les impôts ?), d’augmenter la pression sur les salaires (notamment grâce au chômage), etc. Invention géniale pour les capitalistes, la dette a pour nature de ne jamais pouvoir être épurée !

[4] Cf. le référendum sur le TCE ignoré et bafoué par Sarkozy

[5]- 6 Henri Krasucki

 

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Vidéos des conférences organisées par la CGT Cochin

Publié le 22 Décembre 2013 par Bernard Giusti dans Conférences - débats et colloques - interventions, bernardgiusti

Les deux conférences organisées par la CGT Cochin avec le Front Syndical de Classe  les 25 et 26 novembre 2013 sont en ligne.

Cliquez sur les liens suivants :

 

 

"Les salaires, le syndicalisme" par Annie Lacroix-Riz

 

 

"La retraire, c'est révolutionnaire" par Bernard Friot

 

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Le Voyage d'Oriane - Danièle Gasiglia-Laster

Publié le 22 Décembre 2013 par Bernard Giusti dans Critiques, Ma bibliothèque, Romans et littérature générale, bernardgiusti

Le Voyage d'Oriane - Danièle Gasiglia-Laster

Dans un style léger, parfois presque aérien, Danièle Gasiglia-Laster nous livre ici un récit qui serpente entre le rêve et le conte poétique.


Sur le fond d’un mythe originel, celui du “paradis”, monde perdu dans lequel hommes et bêtes parlaient le même langage et vivaient sur un pied d’égalité, l’auteur, non sans humour, s’amuse à rassembler les grandes figures de l’Histoire, de l’Art et de la Littérature. A commencer bien sûr par ceux dont elle est spécialiste, Marcel Proust (Orianne est d’ailleurs un personnage de Proust), Victor Hugo, et Jacques Prévert, qui sans doute apparaît aussi dans la “malice poétique” de ces rencontres improbables.


Mozart, Sarah Bernhardt ou César, et bien d’autres, s’y côtoient et s’y succèdent, et l’on appréciera par exemple la rencontre d’un Hitler cherchant les bonnes grâces d’un Wagner fuyant et mécontent !
Danièle Gasiglia-Laster s’y inspire aussi de Lewis Caroll et de Jonathan Swift, utilisant tout comme dans Alice ou Gulliver, l’abolition des différences d’échelles entre les hommes, les animaux et les insectes, pour mieux faire ressortir toute la relativité des valeurs humaines, et souvent leur ineptie.


Mais loin de s’embourber dans un “récit fourre-tout”, Danièle Gasiglia-Laster intègre toutes ces influences dans un “voyage” très bien structuré et sur un mode alerte qui emmène le lecteur dans un monde où la morale s’affranchit des rapports de pouvoir et de possession, en particulier de possession de l’autre.
Et l’une des leçons que l’on retiendra, c’est que finalement, même au paradis, la perfection n’existe pas !

Bernard Giusti

 

Le Voyage d’Oriane de Danièle Gasiglia-Laster, Les Cahiers Luxembourgeois, 2000

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