Dans un article intitulé « Comment la Grande Famine ukrainienne de 1933 est venue percuter la gauche française » et publié par Mediapart le 31 mars dernier, Annie Lacroix-Riz est taxée de rien moins que de « négationnisme pur », dans une acrobatie de sémantique tentant de s’éviter le procès en diffamation qu’ils savent d’évidence perdu, pour jeter l’anathème sur l’historienne, de façon insultante et sans autre forme d’argument. Une abjection lorsque l’on sait que Annie Lacroix-Riz est petite fille d’un déporté juif assassiné à Auschwitz.
Dans la suite de la scandaleuse résolution adoptée par l’Assemblée Nationale, l’escalade belliqueuse dans la fascisation se poursuit, avec à la manœuvre une certaine presse. Une presse soucieuse de servir elle aussi « la demande des autorités de Kyiv » pour reprendre les termes même d’un article de Médiapart, ces mêmes autorités qui réhabilite et célèbre les collaborateurs génocidaires du IIIe Reich. Et pour cela à dresser des listes d’index des historiens qui ne sanctifient pas avec suffisamment de zèle à la nouvelle propagande de guerre décidée par les chancellerie occidentale, confédérées au sein de l’OTAN, propagande instrumentalisant l’Histoire pour mieux servir ses fins sanglantes.
Signez la pétition ! L’ignominie et l’insulte ne peuvent servir d’argument !
https://www.petitionenligne.fr/soutien_a_lhistorienne_annie_lacroix-riz_suite_a_larticle_de_mediapart_du_31_mars_2023
L’article de Mediapart du 31 mars :
https://www.mediapart.fr/journal/france/070423/un-droit-de-reponse-d-annie-lacroix-riz
La réponse d’Annie Lacroix-Riz du 7 avril :
https://www.mediapart.fr/journal/france/070423/un-droit-de-reponse-d-annie-lacroix-riz