le mercredi 6 février 2008
La poésie a toujours aiguisé les consciences humaines. Le « respect de la nature » pourrait être le point de ralliement d’une nouvelle poésie. « Respect » au sens de considérer, traiter avec déférence, vénérer, le « pur amour » de Mme Guyon, un total abandon à l’amour divin, une poésie diaphane, laissant passer des rayons de lumière, faisant connaître le tragique pour atteindre la sérénité.Un mystère demeure. Parmi les livres que nous a légués l’histoire littéraire, les poésies sont les moins compréhensibles pour qui est absorbé par les contraintes matérielles. Une poésie, c’est comme une pyramide d’Égypte, on l’admire sans comprendre, mais elle domine indiscutablement, pour reprendre la plaisanterie de Flaubert sur les livres.
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Collection de poésie « La maison des pages »
(Publibook, Les Nouvelles Éditions universitaires)
La maison signifie l'accueil. Cette collection créée et dirigée par Camille AUBAUDE, Conservatrice de la Maison des Pages de Charles VII à Amboise, donne autant la parole aux grandes œuvres poétiques du passé qu'aux voix modernes et contemporaines d'ici et d'ailleurs. Son programme consiste en la diffusion d'une poésie caractérisée par la profondeur des idées, la rigueur de la syntaxe et la cohérence des choix artistiques, qui ne dénient pas l'aspect sauvage de l'écriture
poétique, écho du désordre mouvant et fluctuant d'une époque. « La maison des pages » exprime une manière d'appréhender l'esprit du temps, une manière d’asile, une manière de poètes.