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  le blog de Bernard Giusti

Articles littéraires (romans, nouvelles, poésies, essais, sciences humaines) ) politiques et syndicaux

Jean Rouch - Les hommes et les dieux du fleuve

Publié le 31 Octobre 1999 par Bernard Giusti dans Essais, Ma bibliothèque, Anthropologie

Jean Rouch - Les hommes et les dieux du fleuve Ed. Artcom' - 1997

Spécialiste des Songhay, Jean Rouch est surtout connu pour ses films ethnographiques sur les Dogon, qui sont aujourd'hui des documents irremplaçables.

"Considéré comme le créateur de l'ethnofiction, un sous-genre de la docufiction, il est l'un des théoriciens et fondateurs de l'anthropologie visuelle. " (wikipedia)

Dans cet essai, Jean Rouch aborde les us et coutumes des populations Sanghay du Moyen-Niger.

Jean Rouch - Les hommes et les dieux du fleuve
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François Villon - Préface de Pierre Mac Orlan - Illustrations de Daniel Pipard

Publié le 31 Octobre 1998 par Bernard Giusti dans Poésie, Peinture et dessins, Ma bibliothèque

François Villon - Préface de Pierre Mac Orlan - Illustrations de Daniel Pipard

François Villon - Préface de Pierre Mac Orlan - Illustrations de Daniel Pipard -

Editions Arc en Ciel - 1944

François Villon - Préface de Pierre Mac Orlan - Illustrations de Daniel Pipard
François Villon - Préface de Pierre Mac Orlan - Illustrations de Daniel Pipard
François Villon - Préface de Pierre Mac Orlan - Illustrations de Daniel Pipard
François Villon - Préface de Pierre Mac Orlan - Illustrations de Daniel Pipard
François Villon - Préface de Pierre Mac Orlan - Illustrations de Daniel Pipard
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François Villon - Poésies

Publié le 27 Octobre 1998 par Bernard Giusti dans Poésie, Ma bibliothèque

François Villon - Poésies

Œuvres de Françoys Villon – Poésies

Edition Lucien Foulet, 1945

 

François Villon - Poésies
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François Villon (1430 ?-1463 ?)

Publié le 21 Octobre 1998 par Bernard Giusti dans Poésie

François Villon (1430 ?-1463 ?)

Né on ne sait quand, disparu on ne sait où, François Villon fut ce mauvais garçon, éternel adolescent, tantôt amant courtois, tantôt proxénète. Ses lais comme ses ballades empruntent autant au registre lyrique des sentiments qu’à celui plus trivial du corps. Aussi à l’aise pour évoquer sans détours la sexualité telle qu’on la consomme dans un bordel que les subtilités de l’amour conjugal, ce "poète de la chair et des os" opère un jeu subtil entre des allusions qui suscitent les attentes grivoises du lecteur et les conclusions plus décentes auxquelles il choisit d’aboutir finalement. S’il se moque de l’amour courtois dont il est le contemporain, si sa vision de l'amour est plutôt critique et désabusée, Villon fait pourtant du cœur un organe fondamental dans lequel il voit non pas le lieu de l'amour, mais celui de la pensée et de la sagesse humaines, voire de la morale. Cette émission propose de découvrir la vie et l'œuvre pleine de paradoxes de ce poète médiéval fascinant, toute entière traversée par la question "Peut-on se connaître soi-même ?"  [résumé France Culture]

https://www.franceculture.fr/emissions/les-chemins-de-la-philosophie/les-raisons-du-coeur-34-francois-villon-le-debat-du-coeur-et

Ballade des menus propos

 

Je connois bien mouches en lait,
Je connois à la robe l'homme,
Je connois le beau temps du laid,
Je connois au pommier la pomme,
Je connois l'arbre à voir la gomme,

Je connois quand tout est de mêmes,
Je connois qui besogne ou chomme,
Je connois tout, fors que moi-mêmes.

Je connois pourpoint au collet,
Je connois le moine à la gonne,
Je connois le maître au valet,
Je connois au voile la nonne,
Je connois quand pipeur jargonne,
Je connois fous nourris de crèmes,
Je connois le vin à la tonne,
Je connois tout, fors que moi-mêmes.

Je connois cheval et mulet,
Je connois leur charge et leur somme,
Je connois Biatris et Belet,
Je connois jet qui nombre et somme,
Je connois vision et somme,

Je connois la faute des Boemes,
Je connois le pouvoir de Rome,
Je connois tout, fors que moi-mêmes.

Prince, je connois tout en somme,
Je connois coulourés et blêmes,
Je connois mort qui tout consomme,
Je connois tout, fors que moi-mêmes.

 

 

Ballade du concours de Blois

 

Je meurs de seuf auprès de la fontaine,
Chaud comme feu, et tremble dent à dent ;
En mon pays suis en terre lointaine ;
Lez un brasier frissonne tout ardent ;
Nu comme un ver, vêtu en président,

Je ris en pleurs et attends sans espoir ;
Confort reprends en triste désespoir ;
Je m’éjouis et n’ai plaisir aucun ;
Puissant je suis sans force et sans pouvoir,
Bien recueilli, débouté de chacun.

Rien ne m’est sûr que la chose incertaine ;
Obscur, fors ce qui est tout évident ;
Doute ne fais, fors en chose certaine ;
Science tiens à soudain accident ;
Je gagne tout et demeure perdant ;
Au point du jour dis : » Dieu vous doint bon soir ! »
Gisant envers, j’ai grand paour de choir ;
J’ai bien de quoi et si n’en ai pas un ;
Echoite attends et d’homme ne suis hoir,
Bien recueilli, débouté de chacun.

De rien n’ai soin, si mets toute ma peine
D’acquérir biens et n’y suis prétendant ;
Qui mieux me dit, c’est cil qui plus m’ataine,
Et qui plus vrai, lors plus me va bourdant ;
Mon ami est, qui me fait entendant
D’un cygne blanc que c’est un corbeau noir ;
Et qui me nuit, crois qu’il m’aide à pourvoir ;
Bourde, verté, aujourd’hui m’est tout un ;
Je retiens tout, rien ne sait concevoir,
Bien recueilli, débouté de chacun.

Prince clément, or vous plaise savoir
Que j’entends mout et n’ai sens ne savoir :
Partial suis, à toutes lois commun.
Que sais-je plus ? Quoi ? Les gages ravoir,
Bien recueilli, débouté de chacun

 

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Atrée et Thyeste dans la Lettre Volée d’Edgar Poe

Publié le 11 Juillet 1995 par Bernard Giusti dans Essais, bernardgiusti, sciences humaines

Atrée et Thyeste dans la Lettre Volée d’Edgar Poe, essai, in revue de psychanalyse Confluents, n°15, ACF Ile de France, été 1995
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Villon - Dubout

Publié le 31 Octobre 1993 par Bernard Giusti dans Poésie, Peinture et dessins, Ma bibliothèque, bernardgiusti

Villon - Dubout

Villon,  Œuvres - Dubout - Ed. Michèle Trinckvel - 1993

L'association entre la truculence du dessinateur Albert Dubout (1905-1976) et la poésie de Villon le coquillard est ce qu'on peut appeler sans conteste un mariage heureux. Tous deux ont largement tiré leur inspiration des cabarets, François Villon parce qu'il les fréquentait assidûment, Albert Dubout parce que de toute évidence il a hérité de l'esprit des chansonniers. Chacun à leur manière avaient le langage du peuple de leur temps, Villon par les mots, Dubout par les dessins. Et au-delà des mots et des dessins, leur œuvre est sans cesse sous-tendue par la lucidité d'un regard porté sur les "frères humains" qui oscille entre la dérision et le désespoir.

BG

Villon - Dubout
Villon - Dubout
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René-Guy Cadou, "Je t'attendais "

Publié le 18 Septembre 1991 par Bernard Giusti dans Poésie

René-Guy Cadou, "Je t'attendais "

    Je t'attendais ainsi qu'on attend les navires

    Dans les années de sécheresse quand le blé

    Ne monte pas plus haut qu'une oreille dans l'herbe

    Qui écoute apeurée la grande voix du temps

 

    Je t'attendais et tous les quais toutes les routes

    Ont retenti du pas brûlant qui s'en allait

    Vers toi que je portais déjà sur mes épaules

    Comme une douce pluie qui ne sèche jamais

 

    Tu ne remuais encore que par quelques paupières

    Quelques pattes d'oiseaux dans les vitres gelées

    Je ne voyais en toi que cette solitude

    Qui posait ses deux mains de feuille sur mon cou

 

    Et pourtant c'était toi dans le clair de ma vie

    Ce grand tapage matinal qui m'éveillait

    Tous mes oiseaux tous mes vaisseaux tous mes pays

    Ces astres ces millions d'astres qui se levaient

 

    Ah que tu parlais bien quand toutes les fenêtres

    Pétillaient dans le soir ainsi qu'un vin nouveau

    Quand les portes s'ouvraient sur des villes légères

    Où nous allions tous deux enlacés par les rues

 

    Tu venais de si loin derrière ton visage

    Que je ne savais plus à chaque battement

    Si mon cœur durerait jusqu'au temps de toi-même

    Où tu serais en moi plus forte que mon sang.

 

 

Rene-Guy CADOU,(1920-1951)

Hélène ou le règne végétal (Editions Seghers)

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Iris et Bernard 1991

Publié le 3 Août 1991 par Bernard Giusti dans bernardgiusti, Sur la route...

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L'Islam au défi - Jacques Berque

Publié le 25 Octobre 1980 par Bernard Giusti dans Essais, sciences humaines, Ma bibliothèque

L'Islam au défi - Jacques Berque

L'Islam au défi - par Jacques Berque

anthropologue spécialiste du Maghreb

Gallimard, 1980

L'Islam au défi - Jacques Berque
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