Articles littéraires (romans, nouvelles, poésies, essais, sciences humaines) ) politiques et syndicaux
Publié le 17 Janvier 2022 par Bernard Giusti dans Poésie, Peinture et dessins, bernardgiusti
Publié le 17 Janvier 2022 par Bernard Giusti dans Sur la route..., bernardgiusti, Photos
Photos / Distribution du n°59 des Chemins de Traverse, 17 janvier 2022
au café Le Liberté à Paris - il faisait un peu frais sur cette terrasse, mais ambiance chaleureuse.
Une précédente distribution avait eu lieu le jeudi 13 janvier, mais personne n'a pensé à faire des photos... Y participaient Josée Couvelaere, Barbara Bordes, Chancelvie Luyelola, Michel Humbert, Philippe Boyer et BG.
Publié le 11 Janvier 2022 par Bernard Giusti dans Poésie, Vidéos
Jacques Prévert dit son poème "Citroën" écrit pour soutenir la grève de 1933...
Publié le 11 Janvier 2022 par Bernard Giusti dans Chansons, Vidéos
Publié le 10 Janvier 2022 par Bernard Giusti dans Sur la route..., bernardgiusti
Tu étais en train d'apprendre le chinois... Cette photo date de 2012, nous nous étions rencontrés deux ans auparavant... A l'époque, pas encore d'apprentissage du chinois. A l'époque, nous nous les disions autrement, ces trois mots que nous échangions souvent : wǒ ài nǐ... A peu près les trois seuls mots de chinois dont je me souvienne aujourd'hui, les plus importants, les plus doux à prononcer. Ils ressemblent à ta voix. (Bernard Giusti)
Publié le 17 Décembre 2021 par Bernard Giusti dans Sur la route..., bernardgiusti
Hommages de Bernard Giusti, Eve-Marie Maniez et Carole Thierry, lus à la cérémonie pour Pascale Cherrier le 14 décembre 2021
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Hommage de Bernard Giusti pour sa compagne Pascale Cherrier
Merci à toutes et à tous d’être venus aujourd’hui si nombreux pour honorer la mémoire de Pascale Cherrier. Aurélien, son fils, et moi-même, son compagnon, remercions aussi celles et ceux qui n’ont pu être là aujourd’hui et qui nous ont envoyé des centaines de messages d’affection et d’amitié.
J’ai connu Pascale lorsque j’ai publié les mémoires de son père, Roger Cherrier, « Passé recomposé ».
Pascale était issue de cette grande famille de militants et résistants communistes du Cher, les Cherrier, qui ont payé un lourd tribut à la barbarie nazie. Elle n’a jamais oublié et s’est battue toute sa vie pour ses idéaux de solidarité et de partage.
« Passé recomposé », c’est ce que nous faisons tous : nous recomposons le passé avec nos souvenirs, certains marqués au fer rouge, d’autres qui s’étiolent et deviennent partiels, d’autres encore oubliés.
Mais pour Pascale, il restera toujours ce en quoi elle croyait et ce pourquoi elle se battait. Toute sa vie fut tournée vers les autres. Elle a lutté contre les injustices sociales, elle se battait pour tous les êtres vivants, les humains aussi bien que les animaux, et jamais n’a pu rester indifférente aux êtres en détresse, à ceux qui étaient dans la peine et la souffrance, à ceux qui avaient soif de justice et d’égalité.
Grande amatrice des arts et de la littérature, et bien sûr de l’Histoire, Pascale fut une militante politique, syndicale et associative qui défendit ses idéaux avec toute la force de ses convictions. Elle aimait les gens, et quelles que soient les divergences elle était fidèle en amitié et ouverte aux convictions de toutes et de tous.
Généreuse, amie fidèle, mère qui se transformait en lionne lorsqu’il s’agissait de son fils, Aurélien, enseignante dévouée et militante indomptable, Pascale transmettait son énergie à celles et ceux qui la rencontraient.
Résumer dans un discours la vie d’un être que l’on a aimé est toujours difficile, toujours insuffisant. Mais je sais que pour vous toutes et vous tous qui l’avez connue et aimée, Pascale restera une étoile inscrite dans votre mémoire.
Je voudrais maintenant lui dédier ce poème :
Longue est la nuit
Où se noie ton regard,
Dure est la lumière
Jetée sur ton visage…
Le cœur est un violon tsigane
Aux complaintes profondes et tristes,
Lointains souvenirs de liberté
Et de lumineux voyages…
Des vagues submergent
Les lamentos du silence
Et les griffes se referment
Dans les yeux désertés…
Le bruit des hommes
A serti le silence
Et plus personne n’entend
La musique des étoiles…
Y a-t-il encore autre chose
Que le bruit et la fureur ?
Il y a ton sourire
Qui m’exclut de ma douleur…
Alors,
Etranger à moi-même,
Je peux enfin
t’aimer.
Adieu Pascale
Adieu mon amie
Adieu ma camarade
Adieu mon amour…
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(poème © Bernard Giusti)
Hommages d’Eve-Marie Maniez et de Carole Thierry
Eve-Marie Maniez :
Nous sommes « les filles », les copines qui partagions les bons moments, et il y en a eu beaucoup : les repas animés, les discussions, les marches à pied, les vacances… ; mais nous partagions aussi les peines des périodes plus difficiles de nos vies...
Pascale cultivait l’amitié féminine, mais aussi toutes les formes d’amitié, et la solidarité familiale.
Avec sa bienveillance, son amour des lettres et des livres, elle avait été une enseignante très appréciée et aimée par ses élèves. Une fois en retraite (ouf, elle n’avait plus de copies à corriger…) elle a continué à s’occuper de jeunes, français ou étrangers. Et c’était encore le cas au dernier jour de sa vie.
Fille d’une famille communiste engagée, elle avait poursuivi cet engagement, notamment dans le syndicalisme.
Elle était très proche de son père, qu’elle admirait beaucoup. Et quand Roger Cherrier est décédé, elle a pris en charge le classement de ses documents, fait un don aux Archives départementales de Bourges, où Roger avait fait de nombreuses recherches historiques.
Parmi ces nombreux documents il y avait un très beau récit personnel qu’elle a voulu publier.
Par l’intermédiaire de l’historien René Merle, elle a contacté l’édition de l’Ours blanc.
Et c’est là qu’elle a connu Bernard, son compagnon bien-aimé.
Ce livre « Passé recomposé » est aussi un héritage précieux laissé à Aurélien, son fils chéri.
Carole Thierry : Je vais vous lire les quelques mots que Pascale avait écrits pour la 4e de couverture du livre de son père :
« Passé recomposé a été écrit par mon père, Roger Cherrier, militant syndicaliste et communiste, né en 1928 et mort en 2009. Ce récit autobiographique, partiel (de 1928 à 1945), relate à la fois les évènements historiques tels que mon père les a vécus dans sa famille communiste, et la vie quotidienne dans le Berry. Son père, arrêté une première fois avant la rupture du pacte germano-soviétique, puis déporté à Sachsenhausen, sa mère arrêtée et internée, il reste seul avec sa grand-mère et son petit frère, chargé de lourdes responsabilités. Tranche de vie terrible qui ne l’a pas empêché de rester jusqu’au bout cet homme engagé, sensible et cultivé qui m’a tant apporté »
La cérémonie a eu lieu en présence d’une assistance très nombreuse, composée d’amis et de camarades venus de tous les horizons politiques de la gauche (à commencer par le PCF), des anciens collègues de Pascale, d’anciens élèves, d’étrangers en situation difficile qu’elle aidait, de syndicalistes (notamment du SNES et de la CGT Cochin), de voisins… J’en oublie sûrement, qu’ils me pardonnent.
Les musiques choisies par Aurélien et moi pour accompagner Pascale :
Le chiffon rouge
Le temps des cerises
Katioucha
Ma France
BG
Publié le 16 Décembre 2021 par Bernard Giusti dans Sur la route..., bernardgiusti
Publié le 13 Décembre 2021 par Bernard Giusti dans Sur la route..., bernardgiusti
Publié le 13 Décembre 2021 par Bernard Giusti dans Sur la route..., bernardgiusti
Publié le 2 Décembre 2021 par Bernard Giusti dans Poésie, Peinture et dessins, bernardgiusti